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La maladie de Parkinson, longtemps considérée comme une pathologie affectant principalement les personnes âgées, est en passe de devenir l’un des enjeux majeurs de santé publique du XXIe siècle. D’après plusieurs études épidémiologiques internationales, le nombre de personnes atteintes de Parkinson devrait plus que doubler d’ici 2050, atteignant des proportions alarmantes. Quelles sont les raisons de cette explosion des cas ? Quels en sont les impacts pour les systèmes de santé ? Et surtout, que peut-on faire pour prévenir ou retarder l’apparition de cette maladie neurodégénérative ?
Selon une étude publiée dans The Lancet Neurology, le nombre de personnes vivant avec la maladie de Parkinson dans le monde pourrait passer de 8,5 millions en 2019 à plus de 17 millions en 2050. Cette progression fulgurante serait principalement liée à trois facteurs principaux :
La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative progressive qui touche principalement le système dopaminergique du cerveau. Elle se manifeste par :
Mais à ces symptômes moteurs s’ajoutent aussi des troubles non moteurs souvent invalidants : fatigue, anxiété, dépression, troubles du sommeil, douleurs chroniques, etc.
Il n’existe à ce jour aucun traitement curatif, mais des traitements symptomatiques peuvent améliorer la qualité de vie des patients.
L’augmentation annoncée des cas de Parkinson représente un véritable défi pour les systèmes de santé, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire, où les structures de soins spécialisés sont insuffisantes.
Selon Ray Dorsey, neurologue et co-auteur de l’ouvrage The Parkinson Pandemic, « la maladie de Parkinson est la pathologie neurologique qui connaît la plus forte croissance au monde, et ce n’est que le début. »
En plus de son coût humain, la maladie engendre un fardeau économique colossal :
Contrairement à certaines idées reçues, la maladie de Parkinson n’est pas une fatalité du vieillissement. Certains chercheurs parlent même d’une maladie environnementale, tant les preuves s’accumulent sur le rôle des facteurs externes :
Si certains facteurs sont inévitables (comme l’âge ou la génétique), d’autres peuvent être modifiés pour réduire les risques :
La recherche avance, portée par les progrès de la génétique, des neurosciences et de l’intelligence artificielle. Des pistes prometteuses sont en cours d’exploration :
Des essais cliniques sont également en cours sur des médicaments visant à ralentir la progression de la maladie, et non plus seulement à en atténuer les symptômes.
Avec l’augmentation attendue du nombre de cas, il est essentiel de renforcer l’information auprès du grand public, mais aussi la formation des professionnels de santé. De nombreuses associations de patients militent pour :
La trajectoire actuelle laisse présager une véritable “pandémie silencieuse” de Parkinson d’ici 2050. Mais cette épidémie n’est pas une fatalité. Elle appelle à une mobilisation collective : prévention, recherche, adaptation des politiques de santé, et surtout, écoute et accompagnement des malades.
Face à l’ampleur du défi, il est urgent de transformer cette alerte en opportunité : celle de bâtir une société mieux préparée, plus inclusive, et résolument tournée vers le bien vieillir.
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