Assurance dépendance : les préoccupations quotidiennes des assurés
Publié le 19/11/2012
Les assurances qui permettent de prévenir toute perte d’autonomie séduisent toujours plus de personnes, c’est un fait. Pourtant, ces assurés, bien que satisfaits, restent lucides sur les difficultés qu’ils auront à affronter, notamment en matière de financement et regrettent bien souvent le manque de lisibilité sur les différentes offres à leur disposition.
La dépendance coûte chère malgré l’Apa
Selon de récentes études, les bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) devraient doubler d’ici 2060 et atteindre la barre des 2 millions de personnes. Bien que cette allocation aide les personnes âgées, ces dernières se retrouvent bien souvent avec un reste à charge important. Il faut dire que les frais demandés pour assumer une situation de dépendance sont élevés : entre 1500 et 3500 euros en moyenne. Alors, avec de faibles revenus, ces personnes n’ont d’autres choix que de piocher directement dans leur patrimoine ou encore de se faire aider par leurs proches.
Dépendance : des chiffres qui en disent long
La réalité est telle que les assurés eux même sont conscients que malgré leur souscription à une assurance dépendance, ils ne pourront assumer la totalité des dépenses que suggère une situation de dépendance. Aujourd’hui, près de la moitié des assurés se disent pessimistes quant aux années à venir si une perte d’autonomie venait à arriver, selon une enquête réalisée par le cabinet Exton Consulting.
Autre chiffre qui interpelle, 80 % des personnes qui sont contraintes de se diriger vers des établissements spécialisés pour affronter une situation de perte d’autonomie, ne peuvent assumer seules son coût financier au quotidien.
Malgré ce regard éveillé sur les réalités liées à la perte d’autonomie, les assurés sont majoritairement satisfaits de leur assurance dépendance. L’on estime également qu’ils seraient encore plus nombreux à y souscrire s’il était plus facile de pouvoir comparer les différents produits entre eux, afin d’en avoir une vision plus globale et donc plus transparente.