L’assurance dépendance : qui séduit-elle ?

L’assurance dépendance n’a de cesse de voir son nombre d’assurés augmenter. Grâce à des récentes enquêtes, menées notamment par le cabinet Exton Consulting, il est possible de dégager une tendance et de voir quels sont les profils qui y souscrivent le plus et pour quelles raisons.

Prévenir la perte d’autonomie et protéger ses proches

De très nombreuses compagnies d’assurance proposent la souscription à une assurance dépendance. S’il peut être difficile de s’y retrouver et de faire un choix parmi toutes, les motivations principales restent cependant les mêmes dans la très grande majorité des cas.

Ainsi, en souscrivant à ce produit, les assurés ont pour idée de prévenir de la meilleure manière possible une éventuelle perte d’autonomie. Cela leur permet alors de subvenir à leurs besoins, sans demander de l’aide à leurs proches, tout en veillant également qu’en cas de décès, ces derniers puissent bénéficier des droits précédemment acquis. Préserver ses proches et sa famille en cas de perte d’autonomie est donc une préoccupation de plus en plus observée.

Les classes moyennes souscrivent à l’assurance dépendance

Les études récentes sont formelles, les classes moyennes avec des revenus modestes, souscrivent davantage aux assurances décès, en prévision d’éventuelles situations de dépendance. De plus, des profils types se dégagent lorsqu’on s’intéresse de plus près aux différentes assurances présentes sur le marché.

Ainsi, les employés, les agriculteurs tout comme les travailleurs non salariés se tournent plus facilement vers l’assurance dépendance passé un certain âge. En revanche, les cadres opteront davantage pour l’assurance emprunteur ou encore l’assurance vie.

L’assurance dépendance attire aussi les femmes et les personnes seules

Toujours selon les récentes enquêtes, les femmes représentent un pourcentage non négligeable parmi les souscripteurs à ce genre d’assurance, qu’elles soient aidants ou non.

Enfin, les personnes seules, célibataires, qu’elles soient séparées ou divorcées, sont également très largement représentées parmi les assurés. Des observations qui en disent long sur cette volonté assumée de se prévenir contre la dépendance et de préserver ses proches.