La retraite à l’étranger
Publié le 12/02/2013
Vous êtes autonome ou semi-autonome et vous avez décidez de vivre votre retraite ailleurs qu’en France ? Vous avez déjà choisi le pays et votre logement ? Mais savez-vous vraiment quelles démarches vous devez accomplir ? Quelques conseils pour une installation sans encombre.
Les démarches à accomplir
Avant de vous installer à des milliers de kilomètres de l’Hexagone, vous devez avertir la caisse de retraite régionale dont vous dépendez et lui indiquer le nom de votre nouveau pays d’adoption. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de lui notifier tout changement intervenu dans le cadre de :
- votre situation familiale,
- vos coordonnées bancaires,
- vos ressources.
La caisse de retraite exige aussi un justificatif d’existence une fois par an et ce à échéance régulière. De fait, vous devez faire remplir et authentifier le document par les autorités locales compétentes pour le renvoyer aussitôt à la caisse de retraite. En cas de non réception par celle-ci, le versement de votre retraite sur votre compte peut être interrompu.
La perte de prestations
En partant à l’étranger, vous devez savoir que vous perdez certaines prestations telles que l’ASI, l’allocation supplémentaire d’invalidité, et l’Aspa, l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Il est donc fortement recommandé de prévenir votre caisse de retraite au risque que celle-ci vous demande le remboursement de ces sommes qui peuvent être conséquentes. Cependant, si vous résidez de nouveau en France, vous avez la possibilité de déposer un dossier pour l’octroi de ces prestations.
La fiscalité des expatriés
En résidant à l’étranger, la cotisation d’assurance maladie se fera directement sur la pension de votre retraite à hauteur de 3.2%. En revanche, si votre couverture maladie est insuffisante dans votre pays d’adoption, vous avez la possibilité de souscrire une assurance volontaire en vous adressant à la Caisse des Français résidant à l’étranger.