Le marché des seniors, potentiel vecteur de croissance
Publié le 30/04/2013
Dans un contexte de crise, tous les secteurs qui permettent de favoriser la croissance font l’objet d’une attention particulière par le gouvernement. Ainsi, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, s’est lancé dans ce secteur en employant pour la 1ère fois, l’expression « Silver Economy » ou « Economie argentée » (référence à la couleur de cheveux).
Un vivier d’emplois
Devant un parterre de professionnels issus de différents milieux, les autorités ont voulu mettre en avant un secteur en plein essor où de nombreuses opportunités existent. Face au boom des seniors en France (près de 20 millions en 2030 des plus de 60 ans et plus et 5 millions de plus de 85 ans pour 2050), des mesures incontournables devront être prises.
Or, pour répondre aux besoins spécifiques de cette population, de nouveaux emplois devront être créés. Le secteur pourrait même devenir un secteur majeur de l’économie française. Selon les projections, près de 300 000 postes seront disponibles à l’horizon 2020. Avec l’aide à la personne, les maisons de retraite …, d’autres secteurs de l’économie peuvent espérer bénéficier des retombées de ce boom. La France espère ainsi faire partie du top mondial de la robotique.
Le senior, un marché en devenir
Face à de tels défis sociétaux et économiques, les autorités ont pris conscience qu’une opportunité se présentait. Ainsi, au lieu de considérer la prise en charge des personnes âgées comme une corvée, il s’agirait d’une occasion de développer un nouveau marché et de sous-marchés liés aux seniors.
Pourquoi ? Les seniors disposent d’un pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne. Ils sont même devenus une cible privilégiée des annonceurs. En 2015, la moitié des dépenses de consommation viendrait des seniors.
Pour garantir la réussite, il est nécessaire de faire changer les mentalités et de supprimer les freins à leur essor : manque de personnel qualifié pour l’aide à la personne, entreprises spécialisées dans la domotique encore peu nombreuses, besois financiers, manque de connaissance des produits et prestations disponibles …