Les personnes âgées de plus en plus fragilisées financièrement
Publié le 06/10/2014
Selon une récente étude de l’Organisation internationale du travail, les personnes âgées sont près de 48% à ne toucher aucune pension après avoir atteint l’âge de la retraite. Pire, plus d’une personne sur deux ne dispose pas de revenu suffisant pour pouvoir vivre correctement.
Des disparités entre les pays développés et les pays en voie de développement
Pour vivre décemment, il vaut mieux venir d’un pays développé. En effet, ces Etats consacrent 11% de leurs dépenses publiques aux retraites. A contrario, les Etats ayant des ressources limitées se situent entre 0 à 2%.
Cette situation s’explique par l’existence d’un système de retraite fondé sur les cotisations sociales des travailleurs. Or, les pays sous développés ou en voie développement, ne disposent pas des moyens nécessaires pour la mise en place d’un tel système en raison d’une économie affaiblie.
Cependant, certains Etats ont décidé de protéger leurs personnes âgées. Par exemple, en Afrique du Sud ou en Bolivie, a été créée une couverture universelle. En Chine, celle-ci est étendue à plus de 70% de la population.
D’autres ont décidé de restructurer leur système de retraite en passant du régime privé au régime public. L’objectif est de faire bénéficier aux personnes âgées d’une meilleure couverture retraite.
Les pensions diminuent de plus en plus
Même si les Etats ont décidé de prendre le taureau par les cornes, les pensions sont encore loin d’être suffisantes. Même la couverture universelle ne permet pas aux personnes âgées de mener une vie décente.
Pour les pays industrialisés, le système de retraite est en train de pâtir des coupes budgétaires engendrées par la crise économique et la nécessité d’assainir le budget de l’Etat. Cela se traduit aussi par une hausse des cotisations et de l’âge de départ à la retraite.
Pour les spécialistes, réduire les dépenses est loin d’être la meilleure solution car cela contribue à réduire la demande intérieure en consommation.
Pour éviter un scénario catastrophe, les États doivent penser à d’autres voies pour protéger les seniors d’aujourd’hui et de demain.