Animaux de compagnie et séniors : comment trouver le bonheur ?
Publié le 24/07/2015
Les personnes âgées doivent bien souvent faire face à des maux qui les empêchent d’adopter un animal domestique : problèmes liés à la santé, précarité financière, difficultés pour se déplacer. Ce qui est dommageable pour elles car elles sont privées du bien-être que pourraient leur apportes ces compagnons à poils. Toutefois, les séniors peuvent se permettre une adoption.
Après 60 ans, les soucis de santé ont tendance à se multiplier (hypertension, arthrose, diabète ou encore cholestérol) et les déplacements sont restreints car plus difficiles. Ainsi, les interactions sociales se raréfient pour certains séniors qui se retrouvent isolés. Mais, l’adoption d’un animal de compagnie pourrait bien être une solution à ce problème.
Effets positifs contre des freins assez nombreux
Même si la présence d’un animal domestique a un certain nombre d’effets bénéfiques, les freins à l’adoption restent encore nombreux pour les séniors.
Augmentation de l’exercice physique et diminution du stress sont autant de points positifs sur la santé de la personne âgée qui vit avec un animal de compagnie. Mais, les animaux réduisent également l’isolement de leur maître en encourageant les sorties et les contacts sociaux.
Toutefois, les freins à l’adoption d’un compagnon poilu demeurent nombreux : crainte qu’il meurt avant son maître, impression d’incapacité physique à subvenir à ses besoins, résidence en structure d’accueil qui refuse les animaux ou encore problèmes financiers liés à la précarité des personnes âgées.
Le compagnon idéal existe pourtant bel et bien
Cependant, dans les refuges pour animaux, nombreux sont les chats et les chiens âgés qui ne trouvent pas preneurs et qui terminent euthanasiés.
Ces animaux mûrs sont pourtant des compagnons idéaux pour les personnes âgées. En effet, à la retraite, les séniors ont plus de temps à leur consacrer que les actifs. De plus, la personne âgée et l’animal âgé ont tous deux besoin de repos et de tranquillité.
Si le principal frein à l’adoption reste le coût financier, la nourriture et les frais de vétérinaire peuvent être financés par l’association ou le refuge pour les familles d’accueil les plus démunies.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les chiens et chats ne sont pas les seuls animaux domestiques. Lapins, poissons, cochons d’Inde, hamsters sont autant de compagnons qui peuvent rompre la solitude des séniors.